Coup d’envoi dans 24 heures de l’édition 2022 de la Coupe du monde de la Fédération internationale de football association (FIFA) au Qatar. L’événement ne prendra fin que le 18 décembre prochain avec un total de 64 matchs diffusés en direct sur des chaînes télévisées. Suivi par 5 milliards de personnes, spectateurs et téléspectateurs, le Mondial de la FIFA demeure l’événement sportif le plus regardé. Madagascar ne sera pas en reste. La Télévision malagasy (TVM), par exemple, diffusera tous les matchs de la compétition ainsi que des chaînes cryptées. La population de Madagascar pourra ainsi vibrer tout comme celle des autres pays de la planète terre avec le sport roi pendant un mois. Seulement, les doutes sont permis avec la coupure intempestive du courant dans la Grande île, ces derniers jours. La JIRAMA pourrait ainsi gâcher, totalement ou partiellement, la fête à moins qu’elle fasse un effort surhumain comme ses employés en ont l’habitude de faire.
Le Qatar demain face à l’Equateur ouvre le bal de la compétition. Tous les acteurs sont sur place depuis le début de la semaine pour s’acclimater d’un côté et affiner les armes de l’autre. Une édition inédite dans la mesure où c’est la première fois dans l’histoire, du moins de l’ère moderne, que la compétition se déroule en plein championnats des grandes nations footballistiques. C’est inhabituel également de voir les rencontres de la Coupe du monde qui se tiennent dans des stades modernes et surtout climatisés. Mais dans un pays où l’argent coule à flots, rien n’est impossible. Cette capacité financière sans limite fait pâlir d’envie certaines Nations qui criaient au scandale. Un scandale qui a démarré dès l’attribution, il y a 10 ans, de l’événement planétaire au Qatar.
Attaques médiatiques
Les perdants du vote effectué par le comité exécutif de la FIFA, et non par les présidents des fédérations nationales membres de l’association internationale comme l’ont insinué des médias européens, mettaient le paquet pour hurler sur le toit à une suspicion de corruption. L’orage de la corruption passé, le ciel bleu du Mondial au Qatar a été de nouveau dépeint par d’autres sujets phares, l’impact environnemental et les droits humains à travers les conditions de vie des travailleurs immigrés qui ont réalisé les travaux pharaoniques dans le pays hôte du Mondial. Au moindre mouvement des dirigeants qataris, c’est le tir groupé venant des pays « civilisés ». Et la présence sur terrain des journalistes étrangers qui, en attendant le début de la compétition, perdent leur temps à chercher la petite bête, ne font qu’aggraver et noircir l’image du Qatar vis-à-vis du monde entier. Même la loi et la culture du pays sont passées au crible et qualifiées d’archaïques ne respectant pas la liberté du droit humain. Effectivement, les autorités du Qatar viennent de sortir les « interdits » que les étrangers en déplacement dans leur territoire doivent respecter scrupuleusement au risque d’emprisonnement pour les contrevenants. Ces mesures font hurler des soi-disant défenseurs de la liberté mais qui s’apparentent plutôt à des adeptes de la débauche.
« Je peux être d’accord ou pas avec leurs idées mais je dois du respect au pays hôte de la compétition. Lorsqu'on accueille des étrangers en France, on a souvent l'envie qu'ils se prêtent à nos règles et respectent notre culture. J'en ferai de même », rétorque le gardien de but Hugo Loris, capitaine de l’équipe de France, championne en titre. Voilà une des réponses être censées entendues ces derniers jours à l’endroit de ceux qui veulent imposer leur « culture » au Qatar…
La Rédaction